Les mangroves, cette végétation entre les marées et les régions littorales « sont souvent des écosystèmes mal compris et sous-estimés », relève le PNUE.
L'Allemagne et les Émirats arabes unis ont signé une lettre d'intention, à Dubaï, lors de la COP28, en vue d'un partenariat pour la conservation et la gestion durable des mangroves dans les pays africains. Membre de la Mangrove Alliance for Climate (MAC) depuis 2023, l'Allemagne soutient désormais également la Mangrove Breakthrough (percée de la mangrove). Cette dernière vise à préserver 15 millions d'hectares de mangroves dans le monde d'ici à 2030.
Selon le ministère allemand de l'Environnement, ce nouvel effort de collaboration soutient les objectifs de la Global Mangrove Alliance (GMA) et les initiatives des pays, de la société civile et de la recherche visant à protéger les mangroves dans le monde entier. La GMA, lancée en 2018, est une collaboration qui vise à rassembler les ONG, les gouvernements, les scientifiques, l'industrie, les communautés locales et les bailleurs de fonds vers un objectif commun de conservation et de restauration des écosystèmes de mangroves. Quant à l'Alliance des mangroves pour le climat (MAC), lancée en 2022 et dirigée par les Émirats arabes unis, en partenariat avec l'Indonésie, elle fait la promotion des mangroves en tant que solution fondée sur la nature pour lutter contre le changement climatique.
« Les mangroves sont souvent des écosystèmes mal compris et sous-estimés », a relevé le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), dans un document de juillet dernier. Pourtant, elles contribuent à la lutte contre le changement climatique grâce au piégeage du carbone. Selon ce même document, les mangroves, cette végétation entre la zone des marées et les régions littorales, abritent plus de 1500 espèces végétales et animales. Les mangroves sont également essentielles pour les grands mammifères, comme les singes, les paresseux, les tigres, les hyènes et les chiens sauvages d'Afrique.
dpa