Autonomisation--Sénégal : Un programme promeut l'éducation des filles

7/2/2025

En Afrique subsaharienne, les normes sociales et genrées profondément ancrées conduisent à des inégalités d’investissement dans l'éducation des filles.

L’ONU a déployé récemment au Sénégal un programme conçu pour promouvoir l’éducation des filles en Afrique, le continent où se trouve le plus grand nombre des filles non scolarisées à travers le monde, quel que soit le niveau d’éducation pris en compte.

Cofinancé et soutenu par l’Union européenne (UE) et l’Allemagne, entre autres, ce programme baptisé « Priorité à l’égalité » à l’été 2019 lors du sommet du G7 en France. Il est coordonné par l’Initiative des Nations unies pour l'éducation des filles (UNGEI, en anglais) et l’Institut international de planification de l'éducation de (IIPE), un organisme relevant de l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO). Le Sénégal est devenu le onzième pays à rejoindre cette initiative depuis son lancement en 2019, a indiqué l’IIPE.
Le programme promeut l’égalité de genre « dans et à travers l’éducation en Afrique ». Pour ce faire, il apporte un soutien technique en la matière aux ministères africains en charge de l’Éducation. Il s'agit de développer des planifications de l’éducation sensibles au genre et de soutenir les changements nécessaires pour institutionnaliser et intégrer l’égalité de genre dans les systèmes éducatifs.
En outre, le programme conçoit, coordonne et offre des formations de haut niveau visant à développer les capacités professionnelles et institutionnelles sur les questions de genre dans l’éducation. Il partage également des ressources et des méthodologies afin de renforcer les pratiques autour de l’égalité de genre dans le domaine de l’éducation, appuie la compréhension des problèmes et défis et aide à la prise de décision.
Durant sa première phase, de 2020 à 2023, le programme a été déployé dans huit pays africains (Burkina Faso, Tchad, Mali, Mauritanie, Mozambique, Niger, Nigeria et Sierra Leone) tout en appuyant le renforcement des capacités de genre des pays voisins.
En Afrique subsaharienne, les normes sociales et genrées profondément ancrées limitent les perspectives et l’autonomisation des femmes, et plus particulièrement des filles, et conduisent à des inégalités d’investissement dans leur éducation, notamment après le primaire, selon l’UNESCO. Cette région abrite la majorité des filles non scolarisées dans le monde, quel que soit le niveau d’éducation pris en compte, d’après l’agence onusienne spécialisée.

dpa

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