Les coupeurs de route continuent d’accomplir leur sale œuvre sur les axes routiers du pays. Le dernier cas date d'hier lundi 3 Janvier sur la nationale Kindia-Conakry aux environs de 2h 30'. C'est un taxi en provenance de Kissidougou qui a été attaqué par des bandits à Débelen situé à 15km de la ville de Kindia. Pas de perte en vie humaine mais plusieurs biens ont été emportés. Nous avons rencontré le chauffeur dudit taxi à la gare routière de Matam.
Voici le témoignage de Mory Bérété « Hier nuit aux environs de 2h on quittait Kissidougou pour Conakry. Après Kindia à 10 km de Débelen carrefour, il y a une partie sur la route qui est complètement dégradée qui fait qu'on ne peut pas filer. Je partais doucement et j'ai vu deux personnes sur la moto derrière moi ils sont venus brusquement me dire maître il faut garer. Je pensais que c'est la brigade qui me pourchassait et donc j'ai garé. Ils sont descendus sur la moto avec des armes l'autre a directement braqué l'arme vers moi et m'a dit maître éteint la voiture et donne-nous la clé. J'ai un ami qui voulait s'imposer de ne pas donner la clé je lui aie dit non, si on t'arrête tu manifestes seulement ils vont te faire du mal et j'ai obéit et le bandit m'a demandé d'aller ouvrir le coffre et le capot, j'ai fait il a contrôlé et il n'a pas vu d'argent. Ensuite, il dit d'où vous venez, j'ai dit nous venons de Faranah avec seulement des étudiants. Maintenant il a dit vous donner 50.000.000 sinon je vais tirer sur tout le monde, j'ai dit alors vous allez tirer sur beaucoup de personnes parce que je ne suis pas gardien de la Banque ni de la SAG, si tu vas tirer tu vas tirer sur nous tous ».
Il poursuit en ces termes « avant que je ne finisse de parler avec lui j'ai vu d'autres sortir de la brousse et commencer à fouiller les passagers, prendre des téléphones, de l'argent, des sacs qui contenaient des habits etc... Mon apprenti qui n'a pas donné le téléphone ils ont tiré en l'air trois balles et tout le monde était paniqué. Ils étaient tous habillés en gilets des gendarmes et chaussures militaires mais pas en ténu militaire ».
Apparemment très fâché contre les agents de la sécurité routière, ce conducteur a demandé aux autorités compétentes de prendre des mesures idoines pour la sécurité des voyageurs.
« Tout ce que je demande aux autorités c'est de nous aider à sécuriser la route. Les pick-up qui sont censés contrôler ne bougent pas, ils ne font ni patrouilles ni rien. Quand ils vous arrêtent, ils ne demandent que les documents et l'argent. Ce n'est pas l'argent qui compte mais la sécurité des personnes et de leurs biens. On n'est pas sécurisé même en ville où nous-mêmes sommes attaqués », a lancé M. Bérété.
Ibrahima Camara
656898121
Voici le témoignage de Mory Bérété « Hier nuit aux environs de 2h on quittait Kissidougou pour Conakry. Après Kindia à 10 km de Débelen carrefour, il y a une partie sur la route qui est complètement dégradée qui fait qu'on ne peut pas filer. Je partais doucement et j'ai vu deux personnes sur la moto derrière moi ils sont venus brusquement me dire maître il faut garer. Je pensais que c'est la brigade qui me pourchassait et donc j'ai garé. Ils sont descendus sur la moto avec des armes l'autre a directement braqué l'arme vers moi et m'a dit maître éteint la voiture et donne-nous la clé. J'ai un ami qui voulait s'imposer de ne pas donner la clé je lui aie dit non, si on t'arrête tu manifestes seulement ils vont te faire du mal et j'ai obéit et le bandit m'a demandé d'aller ouvrir le coffre et le capot, j'ai fait il a contrôlé et il n'a pas vu d'argent. Ensuite, il dit d'où vous venez, j'ai dit nous venons de Faranah avec seulement des étudiants. Maintenant il a dit vous donner 50.000.000 sinon je vais tirer sur tout le monde, j'ai dit alors vous allez tirer sur beaucoup de personnes parce que je ne suis pas gardien de la Banque ni de la SAG, si tu vas tirer tu vas tirer sur nous tous ».
Il poursuit en ces termes « avant que je ne finisse de parler avec lui j'ai vu d'autres sortir de la brousse et commencer à fouiller les passagers, prendre des téléphones, de l'argent, des sacs qui contenaient des habits etc... Mon apprenti qui n'a pas donné le téléphone ils ont tiré en l'air trois balles et tout le monde était paniqué. Ils étaient tous habillés en gilets des gendarmes et chaussures militaires mais pas en ténu militaire ».
Apparemment très fâché contre les agents de la sécurité routière, ce conducteur a demandé aux autorités compétentes de prendre des mesures idoines pour la sécurité des voyageurs.
« Tout ce que je demande aux autorités c'est de nous aider à sécuriser la route. Les pick-up qui sont censés contrôler ne bougent pas, ils ne font ni patrouilles ni rien. Quand ils vous arrêtent, ils ne demandent que les documents et l'argent. Ce n'est pas l'argent qui compte mais la sécurité des personnes et de leurs biens. On n'est pas sécurisé même en ville où nous-mêmes sommes attaqués », a lancé M. Bérété.
Ibrahima Camara
656898121