Le Sénégal a validé une stratégie d'intégration des enjeux climatiques dans son système éducatif national. Selon le ministère sénégalais de l'Environnement et du développement durable, cette stratégie est une initiative conçue pour concrétiser l’Accord de Paris sur le climat, un traité international juridiquement contraignant sur les changements climatiques. Il s’agit, d’après le même département, d’appuyer la mise en œuvre des contributions déterminées au niveau national (CDN), un outil permettant aux pays signataires de l’Accord de Paris de lutter contre les effets du changement climatique et contribuer à l’objectif mondial visant à limiter la hausse moyenne de température de la planète.

« Ainsi, en ratifiant l’Accord de Paris et en soumettant sa CDN actualisée en fin 2020, le gouvernement du Sénégal s’est engagé non seulement à contribuer à l’effort collectif de réduction des gaz à effet de serre, mais également, à identifier les mesures et actions nécessaires pour s’adapter aux impacts actuels et futurs du changement climatique (..) », a déclaré Mme Madeleine Sarr Diouf, Cheffe de la Division des changements climatique au ministère de l'Environnement et du développement durable. « La CDN du Sénégal identifie les secteurs les plus vulnérables et prioritaires en termes d’adaptation au changement climatique tels que l’agriculture, la pêche, les ressources en eau, les inondations, la santé et la gestion du littoral et la biodiversité », a-t-elle rappelé, citée par l’Agence de presse sénégalaise (APS).

Au Sénégal, le changement climatique a aggravé les sérieuses menaces auxquelles sont confrontées les zones côtières du pays dont la majorité de la population se concentre sur un littoral de 700 kilomètres. Ces menaces sont l'élévation du niveau de la mer, l’érosion côtière, l'acidification des océans, la réduction des mangroves, la perte de terres et de pâturages ainsi que la généralisation des épisodes climatiques extrêmes comme les sécheresses et les inondations.

DPA