Chirurgie / Côte d’Ivoire : Premier cas de transplantation hépatique

4/1/2022

Le pays devient ainsi le troisième en Afrique à réaliser cette opération, après l’Égypte et l’Afrique du Sud.

La Côte d’Ivoire vient de réaliser « avec prouesse » son premier cas de transplantation hépatique, a annoncé l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). C’est une première expérience dans la sous-région, a ajouté l’agence onusienne spécialisée, précisant que la Côte d’Ivoire devient le troisième pays africain à réaliser la transplantation hépatique après l’Égypte et l’Afrique du Sud.

La transplantation a été effectuée le 27 décembre 2021 à l’Institut de cardiologie du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Treichville, une commune d'Abidjan, par des médecins ivoiriens et égyptiens. Selon l’OMS, l’équipe ivoirienne, dirigée par le Professeur Keli Elie, était composée de six chirurgiens, trois anesthésistes, deux radiologues et un hépatologue.

L'opération a bénéficié de l’appui d’une équipe de huit éminents professeurs égyptiens venus du Caire, avec une expérience de trois transplantations hépatiques hebdomadaires depuis 2003, soit plus de 1500 transplantations hépatiques réalisées à ce jour. « La patiente, âgée de 60 ans, va très bien. Le donneur également va très bien. Nous pouvons à ce stade des choses dire que tout s’est bien passé », a assuré le Professeur Keli Elie.

Le véritable défi sera de faciliter l’accès à cette offre de soins à de nombreux patients. La formation du personnel et l’acquisition du matériel demeurent d’autres challenges à relever afin d’optimiser les conditions de sécurité de l’acte chirurgical. L’objectif majeur à terme, pour le pays, reste la création d’un centre dédié à la transplantation hépatique.

La transplantation hépatique (ou greffe du foie) est une technique chirurgicale complexe qui consiste au remplacement d’un foie malade par un foie sain, dit greffon. Elle s’adresse aux malades souffrant de cancers primitifs du foie, de cirrhose évoluée ou de malformations du foie, a expliqué l’OMS.

L’hépatite virale B touche 12 pour cent de la population en Côte d’Ivoire, et l’hépatite virale C affecte 4 pour cent des Ivoiriens. Chaque année, les hépatites virales en Côte d’Ivoire sont responsables de 8,4 sur 100.000 décès par cancer, et de 36,3 sur 100.000 décès par cirrhose, soit respectivement 1932 et 8349 décès pour 23 millions d’habitants, c’est-à-dire 10.281 décès.

DPA

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