DOSSIER 3) Partenariat pour le développement d'infrastructures résilientes

31/7/2022

Le déficit de financement des infrastructures en Afrique se situe entre 68 milliards et 108 milliards de dollars par an.
Par Mounir Ben Hassen

Le développement de projets d'infrastructures vertes et résilientes au changement climatique en Afrique fait l'objet d'un protocole d'accord conclu par trois institutions panafricaines. Cet accord a été signé, le 19 juillet à Marrakech (Maroc) par la Banque Africaine de Développement (BAD), la plateforme panafricaine d'investissement dans les infrastructures Africa50 et le Forum africain des investisseurs souverains (ASIF). Il a été paraphé en marge de l'assemblée générale des actionnaires d'Africa50, une plateforme d'investissement créée par les chefs d'États africains et la BAD, afin d'investir dans des projets d'infrastructures à fort impact en termes de développement.

En vertu de l'accord, les parties signataires s'engagent à coopérer pour dynamiser le financement et renforcer l'acquisition de compétences et de l'expertise dans le secteur des infrastructures durables. En Afrique, le déficit de financement des infrastructures se situe entre 68 milliards et 108 milliards de dollars par an, selon Alain Ebobissé, Directeur général d'Afrique50. Dans ce continent, le changement climatique continue de dévaster les économies et les moyens de subsistance de la population et d'endommager des infrastructures essentielles, et ce, en dépit de la contribution minime du continent aux émissions de gaz à effet de serre, déplore la MAL.
Se doter d'infrastructures résilientes (des routes à l'épreuve du climat, des digues contre les inondations sur le littoral, ..) permettront à l'Afrique d'atténuer les impacts bénéfiques du changement climatique (inondations, cyclones, ..) et de protéger les populations. Ces infrastructures permettent des opérations de secours plus rapides et évitent de lourdes dépenses à la collectivité lors des aléas climatiques, confirme la Banque mondiale (BM).
Africa50 soutient la transition verte de l'Afrique vers une électricité renouvelable plus propre issue des énergies solaires, thermiques et hydroélectriques, en partenariat avec la BAD, dans le cadre d'une « Alliance pour des infrastructures vertes en Afrique ». En six ans d'existence, cette institution qui compte, à ce jour, 32 actionnaires, dont 29 pays africains, avait injecté 5 milliards de dollars dans des investissements dirigés vers le secteur privé.
dpa

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