À partir de ces déchets, il produit des briques écologiques pour réduire la part d'émission de dioxyde de carbone du secteur du bâtiment.
Par Marwa Dellagi
À partir de ces mêmes déchets, le Béninois produit également des briques écologiques en vue de la réduction de la part d'émission de dioxyde de carbone (CO2) du secteur du bâtiment. « Le secteur du bâtiment génère environ 23 pour cent des émissions de gaz à effet de serre au Bénin. C'est dans l'optique de réduire ce taux que nous proposons ces briques. Elles permettent de construire des maisons saines, durables et économes en énergie. Grâce à leur composition naturelle, elles garantissent une bonne qualité de l'air et un confort maximal, même dans les pièces humides », indique Oumaya dans un entretien accordé à la dpa.
Selon cet expert en ingénierie de développement rural, les briques biodéchets karité présentent d'autres atouts dont leur solidité, leur résistance au feu et leur facilité de pose. Oumaya fabrique et commercialise les briques et briquettes à travers l'entreprise qu'il a fondée avec sa femme il y a quelques années, dénommée « l'Industrie de Transformation de Karité du Bénin », (ITraK-Bénin).
Pour fabriquer ces produits écologiques, l'entreprise collecte les déchets de karité directement auprès des groupements de femmes transformatrices de karité, ce qui permet à ces dernières de tripler leurs revenus en vendant le beurre de karité, ses coques et ses tourteaux.
« Nous sommes satisfaits de voir le revenu des femmes rurales transformatrices de karité tripler à travers l'achat direct des coques et des tourteaux, car, auparavant, ces déchets étaient jetés. Notre système de collecte a permis d'augmenter leurs revenus de 67 pour cent, ce qui a impacté le niveau de vie de leurs familles. », déclare le promoteur d'ITraK-Bénin.
Lauréat, en 2023, du prix Afrique des Solutions, décerné lors de la semaine de l'Afrique des solutions, Oumaya nourrit l'ambition de continuer à contribuer des maisons écologiques et de pouvoir et à améliorer les revenus des femmes rurales transformatrices de karité. Il espère faire de la filière karité, « un levier de création de valeur ajoutée durable et une solution plurielle à des défis humains fondamentaux, alimentaires et sanitaires ».
Par Marwa Dellagi
À Parakou, une ville située au nord du Bénin, Oumaya Moussa Abdoulaye est bien résolue à révéler le plein potentiel de la filière Karité. En plus de transformer les amandes de karité en beurre et autres produits dérivés, le trentenaire récupère les coques et tourteaux de cette plante pour fabriquer des briquettes de charbon, en substitution au bois de chauffage. L'objectif est de dissuader la population locale d'utiliser le bois de karité.
À partir de ces mêmes déchets, le Béninois produit également des briques écologiques en vue de la réduction de la part d'émission de dioxyde de carbone (CO2) du secteur du bâtiment. « Le secteur du bâtiment génère environ 23 pour cent des émissions de gaz à effet de serre au Bénin. C'est dans l'optique de réduire ce taux que nous proposons ces briques. Elles permettent de construire des maisons saines, durables et économes en énergie. Grâce à leur composition naturelle, elles garantissent une bonne qualité de l'air et un confort maximal, même dans les pièces humides », indique Oumaya dans un entretien accordé à la dpa.
Selon cet expert en ingénierie de développement rural, les briques biodéchets karité présentent d'autres atouts dont leur solidité, leur résistance au feu et leur facilité de pose. Oumaya fabrique et commercialise les briques et briquettes à travers l'entreprise qu'il a fondée avec sa femme il y a quelques années, dénommée « l'Industrie de Transformation de Karité du Bénin », (ITraK-Bénin).
Pour fabriquer ces produits écologiques, l'entreprise collecte les déchets de karité directement auprès des groupements de femmes transformatrices de karité, ce qui permet à ces dernières de tripler leurs revenus en vendant le beurre de karité, ses coques et ses tourteaux.
« Nous sommes satisfaits de voir le revenu des femmes rurales transformatrices de karité tripler à travers l'achat direct des coques et des tourteaux, car, auparavant, ces déchets étaient jetés. Notre système de collecte a permis d'augmenter leurs revenus de 67 pour cent, ce qui a impacté le niveau de vie de leurs familles. », déclare le promoteur d'ITraK-Bénin.
Lauréat, en 2023, du prix Afrique des Solutions, décerné lors de la semaine de l'Afrique des solutions, Oumaya nourrit l'ambition de continuer à contribuer des maisons écologiques et de pouvoir et à améliorer les revenus des femmes rurales transformatrices de karité. Il espère faire de la filière karité, « un levier de création de valeur ajoutée durable et une solution plurielle à des défis humains fondamentaux, alimentaires et sanitaires ».
dpa