Guinée : Quand l’UFDG et le FNDC s’oublient et cèdent à l’amnésie !

1/8/2022

La Guinée est devenue depuis le 5 septembre 2021 un lit douillet dans lequel se prélasse la transparence mâtinée d’une gestion rigoureuse de la chose publique. Mais les esprits de chagrin longtemps agrégés dans les gangues du boxon structurel ne se plaisent guère dans cette situation d’où leur détermination à mettre à mal la fragile quiétude sociale dans l’unique but de revenir au statu quo ante.

Aux lendemains des événements du 5 septembre 2021, les nouveaux hommes forts de Conakry, avec à leur tête, le Colonel Mamadi DOUMBOUYA, se sont délestés de toutes les décisions disgracieuses qui ont fait le nid de l’échec de l’ancien régime : des Postes Avancés (PA) supprimés sur l’Axe le Prince, des prisonniers politiques libérés, des barrages routiers supprimés, des frontières terrestres rouvertes avec des pays voisins, le siège de l’UFDG longtemps sous cloche rendu aux militants et sympathisants du parti, dont le vice-président, Fodé Oussou Fofana, qui a par ailleurs été autorisé à aller gérer ses problèmes ophtalmologiques à l’Étranger, des militants pro-démocratie à l’article de la mort graciés, à l’instar de Oumar Sylla alias ´´Foniké Mengué ´´…, autant de mesures fortes qui ont fait consensus et érigées le CNRD et son Président en véritables sauveurs de la Nation.

Mais la Guinée, c'est aussi ce pays où chacun prêche pour sa propre chapelle. Dans ce contexte, les regards changent radicalement, les opinions fluctuent inéluctablement en fonction des intérêts préservés ou attaqués. Résultat, le CNRD et son Président, naguère applaudis, vantés et portés en héros libérateurs, sont aujourd’hui voués aux gémonies. Normal dans un univers où il n’est pas de bon ton de s’attaquer aux affaires pourtant scabreuses susceptibles de gêner aux entournures ceux qui ne sont pas habitués à rendre des comptes sur leur gestion de la chose publique. Mais le glas de l’âge d’or de l’impunité et du laisser-aller total, terreaux fertiles pour les fossoyeurs de l’argent public, a irrémédiablement sonné sous les tropiques. Dès lors, les fallacieuses accusations de chasse aux sorcières ou de règlements de comptes arguées à tout bout de champ sont inopérantes dans un pays où la soif de justice n’a jamais été aussi étanche que sous l’ère CNRD.

Et quand les autorités de la Transition, qui ne s’encombrent pas des mouvements de soutien pour se faire plaire, créent, sous l’impulsion du Colonel Mamadi DOUMBOUYA, la CRIEF pour mettre au pas ceux qui chapardent ou l’ont déjà fait les deniers publics au détriment du contribuable guinéen, les dents acérées sont aiguisées pour dézinguer cette juridiction, l’accusant avec une facilité déconcertante, d’être téléguidée par le CNRD pour éliminer certains leaders de la course à la prochaine présidentielle ou de servir de manœuvre dilatoire pour inscrire cette transition dans la durée. Des arguments astucieusement agrégés à la défense d’intérêts égoïstes, devenus une antienne reprise à l’envi, notamment par l’UFDG et le FNDC. Deux forces coalisées qui, sous les apparences de réclamations d’un dialogue sincère, s’échinent depuis, par le désordre et le chaos, à saper la transition en cours pour mieux diaboliser le CNRD et son président. Il faut dire que ces derniers refusent systématiquement de céder aux chantages et aux autres marchandises de bas étage, comme ce fut autrefois le cas. Dès lors, l’UFDG et ses professionnels du désordre réunis sous la bannière du FNDC utilisent opportunément une prétendue lutte pour le retour à l’ordre constitutionnel afin de mettre à l’encan les nombreuses réformes de salut public du CNRD dont certaines leur ont été pourtant bénéfiques.
Mais le CNRD et son président, loin de végéter dans l’immobilisme diffus, sont plus que jamais déterminés à faire corps avec les aspirations des populations qui souhaitent dans leur ensemble une Transition réussie et apaisée, et un pays géré avec une rigueur d’ascèse. À partir de là, peu importe les charivaris de petites gens souvent en proie à des mesquineries dignes de leur fiel insidieux, le CNRD et son gouvernement, qui viennent de renégocier avec brio le méga-projet Simandou, continueront, advienne que pourra, d’avoir les coudées franches pour nettoyer les écuries d’Augias d’une Guinée qui a incontestablement besoin d’une cure de purification et d’assainissement, nécessaires, voire indispensables à son développement économique et social. Le président de la Transition et les responsables du CNRD, qui sont à mille lieux d’un parti politique, ont donc trois ans pour faire ce travail titanesque et herculéen. Un passage désormais obligé pour entrer à jamais par la grande porte de l’histoire de leur pays qui leur est manifestement si cher.



NABY Moussa Soumah



COMMENTAIRES



Tags









Facebook

https://www.conakrylive.info/Guin__eMigration_irr__guli__re___La_r__insertion_socioprofession.html

Twitter

https://www.conakrylive.info/Guin__eMigration_irr__guli__re___La_r__insertion_socioprofession.html







Menu

Contact Us

Remplissez le formulaire de contact en cliquant ici pour nous contacter !
On vous repond rapidement.