Les huit pays africains sont réunis depuis jeudi à Conakry pour déterminer comment maximiser la préservation des ressources naturelles du massif du Fouta Djallon situé dans l'ouest de la Guinée.
Les délégués venus de Gambie, de Guinée, de Guinée-Bissau, du Mali, du Niger, de Sierra Leone, de Mauritanie et du Sénégal, chercheront à valider un programme régional intégré de ce massif montagneux couvrant plus de 80.000 kilomètres carrés. Celui-ci abrite les sources de plusieurs grands cours d'eau de la sous-région ouest-africaine, tels que les fleuves Sénégal et Niger ou encore la rivière Bafing, ainsi qu'une faune et une flore riche et diversifiée.
C'est en raison de la présence de ces nombreux cours d'eau arrosant plusieurs pays africains que la Guinée est qualifiée de "château d'eau de l'Afrique de l'Ouest".
La rencontre de Conakry vise à préserver les ressources naturelles (eaux, faune, flore, minière) du massif, tout en associant les acteurs concernés, notamment les communautés qui vivent dans cet espace et dont la biodiversité est menacée par l'action de l' homme.
"L'atelier de Conakry constitue une première étape dans la détermination d'action concrète pour la préservation du massif du Fouta Djallon", a expliqué la ministre guinéenne de l'Environnement et du Développement durable, Djami Diallo. Pour elle, il est urgent de mobiliser les ressources pour préserver ce massif avec toutes les ressources naturelles qu'il abrite. Ailette
Xinhua