Guinée – Présidentielle 2025 : arrivée du chef de la mission d’observation électorale de la CEDEAO

Le chef de la mission d’observation électorale de la Commission économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Dr Abdoulie Janneh, est arrivé mardi à Conakry, à la tête d’une importante délégation comprenant notamment un sénateur nigérian.
La délégation sous-régionale a été reçue par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Guinéens établis à l’étranger, Abdoulaye Youla, en présence de journalistes de la presse nationale et internationale.
Évoquant les raisons du déploiement de cette mission d’observation en Guinée, Dr Abdoulie Janneh a indiqué qu’il s’agit d’« une procédure normale, une pratique constante de la CEDEAO ».
Selon lui, à chaque organisation d’élections dans un pays de la sous-région, l’institution envoie des observateurs, aussi bien de la CEDEAO que de ses partenaires.
« L’observation électorale est le meilleur moyen de s’assurer que les élections sont libres et transparentes. Il n’y a pas d’exception : chaque fois qu’un pays de notre sous-région organise des élections, des observateurs sont déployés », a-t-il souligné.
Interrogé sur l’apport concret de la CEDEAO à la Guinée dans le cadre de la fin de la transition, le chef de mission a précisé que l’institution sous-régionale accompagne le pays afin d’organiser des « élections acceptables et transparentes », permettant ainsi, selon ses termes, de passer de la « phase actuelle à une phase beaucoup plus démocratique ».

Pour sa part, le commissaire aux Affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la CEDEAO, l’ambassadeur Abdel-Fatou Musah, a indiqué que la mission d’observation électorale est composée d’environ 120 observateurs, issus de tous les pays membres de la CEDEAO, à l’exception de la Guinée, pays hôte du scrutin présidentiel.
Il a précisé que la mission comprend des membres du Parlement communautaire et de la Cour de justice de la CEDEAO, ainsi que l’équipe technique de la Commission.
« En plus de ces délégations, il y a des représentants des commissions électorales nationales de la sous-région, des médias, des experts électoraux, des organisations de la société civile et d’autres acteurs », a-t-il ajouté.
Selon Abdel-Fatou Musah, la Guinée demeure « un pays clé de la sous-région », avant de souligner que ces élections devraient marquer l’aboutissement de la transition, permettant au pays d’être pleinement réintégré dans les instances de décision de la CEDEAO.
Lansana Camara
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