Dans ce continent, plus de deux niveaux de la population n'avaient pas accès à internet en 2023.
L'Afrique, qui affiche le taux de pénétration d'internet le plus faible au monde, doit investir environ 86 milliards de dollars pour parvenir à une connectivité totale, selon la Banque mondiale (BM). Le secteur privé devrait fournir 80 pour cent de ce montant. Le reste (20 pour cent) serait mobilisé par les États, a indiqué récemment l'institution financière internationale.
Pour atteindre une connectivité universelle, d'ici 2030, l'Afrique doit combler un déficit de financement des infrastructures numériques de 100 milliards de dollars, avait indiqué, pour sa part, la Société financière internationale (IFC), membre du groupe de la Banque. mondiale. Dans ce continent, plus de deux niveaux de la population (63 pour cent) n'avaient pas accès à internet en 2023, selon l'Union internationale des télécommunications (UIT). La même année, la moyenne des Africains utilisant internet était de 37 pour cent, soit le taux de connectivité le plus faible au monde, à en croire l'agence onusienne spécialisée. D'après l'UIT, un écart « important » existait entre le nombre des Africains connectés à internet en milieu urbain (57 pour cent) et dans les zones rurales (23 pour cent).
L'accès à internet, en Afrique, repose en grande partie sur les réseaux mobiles. Le taux de pénétration du haut débit mobile n'est que d'environ 34 pour cent et celui du haut débit fixe est de moins de 5 pour cent dans la majeure partie de l'Afrique subsaharienne, à l'exception de l'Afrique du Sud, d'après l'IFC. L'augmentation de la connectivité à large bande soutient la croissance économique, la création d'emplois et la qualité de vie, at-on souligné de même source.
dpa