Le ministre de l’économie et des finances Moussa Cissé et le représentant résident du Fonds monétaire international (FMI) en Guinée Issoufou Salifou ont signé lundi dernier, un protocole d’accord de financement de 71 millions de dollars US, a-t-on appris de source officielle.
La cérémonie de signature de quatre protocoles de financement entre la Guinée et l’institution financière internationale, s’est déroulée en présence du président de la transition Colonel Mamadi Doumbouya et des membres du gouvernement de transition.
Ce montant octroyé à la Guinée vise à soutenir son secteur de développement national comme l’agriculture, l’Assistance aux ménages pauvres et vulnérables et une assistance aux élèves et écoliers dans les zones rurales, avec le programme de cantines scolaires.
Le secteur agricole bénéficiera de 20 millions de dollars pour l’achat des entrants et des engrais pour augmenter la productivité des paysans et agriculteurs du pays.
Le bureau du Programme alimentaire mondial (PAM) sera soutenu à hauteur de 20 millions de dollars USD pour l’achat et la distribution des aliments destinées aux ménages pauvres et aux enfants vulnérables, sur toute l’étendue du territoire nationale.
L’Agence nationale d'inclusion économique et sociale (ANIES), sera financée avec 25 millions de dollars afin de procéder à un transfert monétaire aux familles très pauvres et vulnérables, afin de leur permettre de créer des activités génératrices de revenus.
Pour l’achat des médicaments pour les indigènes et les personnes pauvres, il est prévu un financement de 6 millions de dollars pour leur offrir un soin de santé de qualité.
Selon les prévisions annoncées par le ministre de l’économie et des finances, 1 million 200 mille personnes, soit 11% des personnes les plus vulnérables, bénéficieront du projet de lutte contre l’insécurité alimentaire, piloté par le PAM.
Plus de 150 mille élèves et écoliers recevront des repas chauds et nutritifs, pour les encourager à poursuivre leur formation en zone rurale très pauvre.
Le PAM va aussi s’employer pour la lutte contre la malnutrition aigüe modérée, chez 60 mille personnes et le renforcement des capacités de résilience de 10 mille personnes, afin qu’elles puissent faire face à d'éventuelles crises alimentaires. Fin