Réchauffement climatique--Berlin veut de la COP27 un signal d’abandon des énergies fossiles
18/11/2022

Seulement 29 pourcent de l'électricité mondiale provient actuellement d'énergies propres et les émissions poursuivent leur tendance à la hausse.
La ministre des Affaires étrangères d’Allemagne Annalena Baerbock a déclaré que la conférence mondiale sur le climat en Égypte (COP27) devait donner « un signal clair » pour l'abandon des énergies fossiles et pour une réduction plus rapide des émissions de carbone. L’objectif de contenir le réchauffement climatique à 1,5 °C sera manqué sans ambition de transition vers l’abandon du charbon, du pétrole et du gaz, a déclaré en substance la ministre avant son départ pour Charm el-Cheikh pour assister à la COP27. C'est la raison pour laquelle le gouvernement allemand a accéléré la transition énergétique, a expliqué Annalena Baerbock. Et d’ajouter que « d'ici 2045 au plus tard, l'Allemagne aura atteint la neutralité climatique ».
L’inscription pour la première fois à l’agenda officiel de la question du financement des dommages causés par le réchauffement vient « à juste titre », selon la ministre qui reconnaît « qu’un chemin difficile reste à parcourir avant de parvenir à un accord substantiel ». Pour trouver des réponses avec les pays particulièrement touchés, qui ne sont pas responsables des émissions causées par des pays industrialisés comme l'Allemagne, « nous devons être prêts à emprunter de nouvelles voies (…) comme par exemple, penser à la réduction et au financement en même temps ».
Selon l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), seulement 29 pourcent de la production mondiale d'électricité provient actuellement d'énergies renouvelables, et les émissions de carbone poursuivent leur tendance à la hausse. Le G20 est responsable d'environ 75 pour cent des gaz à effet de serre, selon le Programme des Nations Unies pour l'environnement.
dpa
L’inscription pour la première fois à l’agenda officiel de la question du financement des dommages causés par le réchauffement vient « à juste titre », selon la ministre qui reconnaît « qu’un chemin difficile reste à parcourir avant de parvenir à un accord substantiel ». Pour trouver des réponses avec les pays particulièrement touchés, qui ne sont pas responsables des émissions causées par des pays industrialisés comme l'Allemagne, « nous devons être prêts à emprunter de nouvelles voies (…) comme par exemple, penser à la réduction et au financement en même temps ».
197 États réunis autour de la table donne des raisons d'espérer
« Jamais auparavant une conférence sur le changement climatique n'avait eu lieu dans un contexte géopolitique aussi difficile », a-t-elle indiqué. Le fait que 197 États se trouvent réunis autour de la table des négociations donne des raisons d'espérer, mais montre aussi à quel point la situation est déjà urgente. Dans leur déclaration, les chefs d'État et de gouvernement du G20 ont donné mandat à leurs ministres à la COP27 d'augmenter d'urgence leurs ambitions dans les domaines de l'atténuation, de l'adaptation, du financement et également des pertes et dommages.Selon l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), seulement 29 pourcent de la production mondiale d'électricité provient actuellement d'énergies renouvelables, et les émissions de carbone poursuivent leur tendance à la hausse. Le G20 est responsable d'environ 75 pour cent des gaz à effet de serre, selon le Programme des Nations Unies pour l'environnement.
dpa