
L'application conçue par la FAO permet d'alerter en temps réel sur les maladies animales, améliorant ainsi la précision, la rapidité et la coordination des actions.
Le Ghana, en partenariat avec l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), a lancé l'application mobile EMA-i+, un outil numérique destiné à la déclaration des maladies animales et à l'alerte précoce dans le pays. L'application unifie la surveillance des animaux domestiques, de la faune, des espèces aquatiques et des abeilles, rendant le suivi plus efficace, transparent et rentable. Pour la FAO, c'est une avancée majeure pour protéger la santé animale, préserver les moyens de subsistance et la santé publique.
EMA-i+ (Event Mobile Application Plus) permet à plusieurs intervenants de signaler les cas suspects de maladie animale en temps réel. Cela englobe des vétérinaires, des agents de santé animale communautaires, des professionnels de la pêche, de l'apiculture, des agents de la faune et d'autres parties impliquées. L'application permet de soumettre des rapports directement depuis le terrain, notamment les retards, améliorant la qualité des données et permettant des réponses rapides. Au cours de la dernière année, le système a enregistré plus de 900 rapports couvrant les porcs, la volaille, les petits ruminants, les bovins et les chiens.
L'application convient aux maladies zoonotiques prioritaires telles que la grippe aviaire, la rage et la tuberculose bovine. Elle surveille les maladies animales transfrontalières à fort impact, notamment la peste des petits ruminants, la fièvre aphteuse et la peste porcine africaine. Selon le ministre de l'Agriculture, Eric Opokur, la santé animale est liée à la sécurité alimentaire, à la santé publique et à l'économie. « Il est donc impératif que nous nous dotions d'outils modernes pour détecter, réagir et nous remettre rapidement de ces menaces », a-t-il souligné.
dpa
EMA-i+ (Event Mobile Application Plus) permet à plusieurs intervenants de signaler les cas suspects de maladie animale en temps réel. Cela englobe des vétérinaires, des agents de santé animale communautaires, des professionnels de la pêche, de l'apiculture, des agents de la faune et d'autres parties impliquées. L'application permet de soumettre des rapports directement depuis le terrain, notamment les retards, améliorant la qualité des données et permettant des réponses rapides. Au cours de la dernière année, le système a enregistré plus de 900 rapports couvrant les porcs, la volaille, les petits ruminants, les bovins et les chiens.
L'application a permis de tripler le nombre de signalements d'épidémies
Testé dès 2019 dans 20 districts du Ghana, Event Plus a permis de multiplier par trois les signalements d'épidémies en six mois. Fort de ce succès, son déploiement a été élargi en 2024 avec des fonctionnalités améliorées et plus conviviales.L'application convient aux maladies zoonotiques prioritaires telles que la grippe aviaire, la rage et la tuberculose bovine. Elle surveille les maladies animales transfrontalières à fort impact, notamment la peste des petits ruminants, la fièvre aphteuse et la peste porcine africaine. Selon le ministre de l'Agriculture, Eric Opokur, la santé animale est liée à la sécurité alimentaire, à la santé publique et à l'économie. « Il est donc impératif que nous nous dotions d'outils modernes pour détecter, réagir et nous remettre rapidement de ces menaces », a-t-il souligné.
dpa
