Après une grève déclenchée depuis le 16 août 2021, pour réclamer l'amélioration de leur condition de vie et de travail, plusieurs travailleurs de la société Albayrak transport » ont été d'abord mis en prison pendant 23 jours avant d'être licenciés. Parmi eux il y avait certaines femmes en état de famille et plusieurs hommes qui ont subi des opérations chirurgicales vu qu’ils ne pouvaient pas tenir longtemps en prison.
C'est suite au coup d'État du 05 septembre dernier, que ces travailleurs au nombre de 33 dont 13 femmes, dont en état de famille ont été lâchés.
Ce lundi 03 janvier 2022, notre équipe est allée à la rencontre de l'une des victimes pour en savoir plus sur les démarches pour leur réintégration.
Dans cet entretien 2022, Aboubacar Mariama Fofana a annoncé que beaucoup de démarches sont en cours auprès des nouvelles autorités afin qu'elles soient rétablies dans leur droit.
« Aujourd'hui au sein de notre entreprise la situation reste catastrophique. Les Turques continuent à licencier les travailleurs, et au même moment ils veulent que l'État renouvelle leur contrat. Donc après trois ans de travail au sein de cette entreprise bidon, pas de contrat, pas d'enregistrement au niveau de la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale, pas d'équipement de protection sociale et individuelle, nous demandons purement et simplement leur départ. Parce que quand nous avons organisé la grève du 16 août 2021, on était au nombre de 33 personnes, 13 femmes, a été arrêté nous avons été détenus à la maison centrale pendant 23 jours et parmi les détenus il y avait certaines de femmes en état de famille, et certains hommes aussi qui avait subi les opérations chirurgicales, très grave et qui ne pouvaient pas tenir longtemps en prison, mais toutes ses personnes ont fait 23 jours à la prison. C'est suite au coup d'État du colonel Mamady Doumbouya que nous nous sommes relâchés simplement », a-t-il dit.
Concernant sur leur situation actuelle, l'ex secrétaire syndical précise qu'ils sont en train de mener des démarches.
« La procédure est déjà déclenchée, Albayrak a reçu l'assignation. Pour mon cas personnel, dans les jours avenir elle va recevoir aussi l'assignation pour les 7 autres travailleurs au niveau juridique. Donc les avocats sont prêts à partir de ce soir on va déposer toutes les requêtes au niveau du cabinet et dans les jours à venir le cabinet va prendre pour une assignation à travers le tribunal de travail pour venir déposer au sein de l'entreprise. Et le moment venu, l'entreprise va devant le tribunal de travail pour se défendre », a expliqué M. Fofana.
Enfin, il a lancé un message aux nouvelles autorités avec à sa tête le colonel Mamadi Doumbouya .
« Nous demandons tout simplement au colonel Mamadi Doumbouya de prendre notre problème au sérieux, nous sommes des enfants de ce pays, nous devons avoir les mêmes chances, les mêmes droits au sein de toutes les entreprises. Mais notre entreprise Albayrak transport est en train de nous discriminer, est en train de nous maltraiter nous avons été licenciés arbitrairement, je voudrais lui demander de se battre, de se lever pour que nous soyons rétablis dans nos droits conformément à la loi », a-t-il lancé.
A noter que le contrat de l'entreprise dans les activités de transport est arrivé à expiration depuis le 31 janvier 2021 et que la société cherchait auprès du gouvernement déchu à renouveler leur contrat .
Ibrahima Camara
656898121
C'est suite au coup d'État du 05 septembre dernier, que ces travailleurs au nombre de 33 dont 13 femmes, dont en état de famille ont été lâchés.
Ce lundi 03 janvier 2022, notre équipe est allée à la rencontre de l'une des victimes pour en savoir plus sur les démarches pour leur réintégration.
Dans cet entretien 2022, Aboubacar Mariama Fofana a annoncé que beaucoup de démarches sont en cours auprès des nouvelles autorités afin qu'elles soient rétablies dans leur droit.
« Aujourd'hui au sein de notre entreprise la situation reste catastrophique. Les Turques continuent à licencier les travailleurs, et au même moment ils veulent que l'État renouvelle leur contrat. Donc après trois ans de travail au sein de cette entreprise bidon, pas de contrat, pas d'enregistrement au niveau de la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale, pas d'équipement de protection sociale et individuelle, nous demandons purement et simplement leur départ. Parce que quand nous avons organisé la grève du 16 août 2021, on était au nombre de 33 personnes, 13 femmes, a été arrêté nous avons été détenus à la maison centrale pendant 23 jours et parmi les détenus il y avait certaines de femmes en état de famille, et certains hommes aussi qui avait subi les opérations chirurgicales, très grave et qui ne pouvaient pas tenir longtemps en prison, mais toutes ses personnes ont fait 23 jours à la prison. C'est suite au coup d'État du colonel Mamady Doumbouya que nous nous sommes relâchés simplement », a-t-il dit.
Concernant sur leur situation actuelle, l'ex secrétaire syndical précise qu'ils sont en train de mener des démarches.
« La procédure est déjà déclenchée, Albayrak a reçu l'assignation. Pour mon cas personnel, dans les jours avenir elle va recevoir aussi l'assignation pour les 7 autres travailleurs au niveau juridique. Donc les avocats sont prêts à partir de ce soir on va déposer toutes les requêtes au niveau du cabinet et dans les jours à venir le cabinet va prendre pour une assignation à travers le tribunal de travail pour venir déposer au sein de l'entreprise. Et le moment venu, l'entreprise va devant le tribunal de travail pour se défendre », a expliqué M. Fofana.
Enfin, il a lancé un message aux nouvelles autorités avec à sa tête le colonel Mamadi Doumbouya .
« Nous demandons tout simplement au colonel Mamadi Doumbouya de prendre notre problème au sérieux, nous sommes des enfants de ce pays, nous devons avoir les mêmes chances, les mêmes droits au sein de toutes les entreprises. Mais notre entreprise Albayrak transport est en train de nous discriminer, est en train de nous maltraiter nous avons été licenciés arbitrairement, je voudrais lui demander de se battre, de se lever pour que nous soyons rétablis dans nos droits conformément à la loi », a-t-il lancé.
A noter que le contrat de l'entreprise dans les activités de transport est arrivé à expiration depuis le 31 janvier 2021 et que la société cherchait auprès du gouvernement déchu à renouveler leur contrat .
Ibrahima Camara
656898121