Simbayah : Affrontement entre travailleurs de la société CBK et les forces de l'ordre

25/1/2022

Après des négociations autour de plusieurs points de revendication, les travailleurs de la société CBK : Symbayah, mine de Débélé et port autonome de Conakry, ont déclenché mardi 25 janvier une grève suivie d’une manifestation pacifique.

A Simbayah dans la commune de Matoto, ces travailleurs ont été empêchés de manifester devant le portail de ladite société par les forces de défense et de sécurité ( les gendarmes), d’où l'accrochage entre les deux parties manifestants et forces de l'ordre.


Interrogé à cette occasion, le premier délégué Syndical de Simbayah Jean Tamba Kontambadouno explique « la mobilisation aujourd'hui c'est à cause tout d'abord d’un licenciement abusif, c'est ce qui nous a conduit à ça ».

Et de poursuivre « le problème est venu d'où ? Le problème c'est l'employeur qui a violé le protocole d'accord préélectoral, et cette violation a été faite à dessin, elle a été faite dans le mobile d'éliminer des syndicalistes potentiels qui se sont programmés pour les élections futures. Donc c'est suite à ça, on a essayé de prendre notre responsabilité en déposant un préavis de grève, on a respecté toute la voie administrative, aujourd'hui on a décidé de déclencher la grève » a dit M. Kontambadouno.
Plus loin il précise en disant « on a fait un protocole d'accord, pré-électoral qui a été signé par les parties : l'inspection générale du travail, la CNTG, l'employeur et les représentants des délégués syndicaux. On s'était convenu que le 29 novembre on allait partir en élections, mais comme ils avaient des candidats qui sont préparés contre les délégués sortants, après avoir tâté le terrain ici ils se sont rendu compte que ces candidats ne pourront pas passer devant les délégués qui sont là. Donc le 29, on vient pour des élections on ne trouve pas l'employeur on ne trouve personne, sur le terrain, il y avait aucun dispositif pour faire des élections. Maintenant nous nous sommes mobilisés pour aller à la CNTG on leur a demandé on ne comprend pas pourquoi l'employeur a violé le protocole d'accord préélectoral ».

Sur les points de revendication, le délégué syndical précise qu'ils revendiquent pour la réintégration des délégués renvoyés « nous demandons aussi la liberté syndicale, qu’on puisse organiser des élections parce qu'il n’y a pas de raison pour l'employeur, de faire une entrave à la liberté syndicale ».

A noter qu'au moment où nous quittons le lieu, tous les travailleurs étaient regroupés autour du délégué après avoir été repoussés par les gendarmes.


Ibrahima Camara
621269981

COMMENTAIRES



Tags









Facebook

https://www.conakrylive.info/Guin__eMigration_irr__guli__re___La_r__insertion_socioprofession.html

Twitter

https://www.conakrylive.info/Guin__eMigration_irr__guli__re___La_r__insertion_socioprofession.html







Menu

Contact Us

Remplissez le formulaire de contact en cliquant ici pour nous contacter !
On vous repond rapidement.