
Cette formation des filles et dames en métier de beauté, se situe dans la lutte contre la délinquance féminine ainsi que l'autonomisation de la couche féminine.
Selon le PDG du salon de formation dénommé "la H beauté", le centre a été créé dans le plus de jeunes filles anciennes qui n'ont pas eu la chance de terminer leurs études ou qui ont perdu l'espoir. Et surtout aider le gouvernement guinéen à rendre la femme guinéenne autonome et émancipée.
Après la sortie de trois promotions, les responsables dudit centre de formation ont procédé ce samedi à la remise des diplômes aux étudiants de la quatrième promotion, qui ont suivi une formation rapide en théorie et pratique, au sein des locaux du centre situé à Yimbaya Tannerie , derrière la commune de Matoto.
La rencontre a connu une grande mobilisation des parents et amies de ces élèves bénéficiaires.
A cette occasion, la PDG du centre Mme Fatoumata Bangoura a pris la parole pour remercier les invités avant de revenir sur l'objectif de cette la rencontre.
" Nous sommes là ce matin, pour la remise des diplômes des élèves qui ont suivi la formation rapide dans ce centre. Après trois mois de formation en théorique et en pratique sur plusieurs modules, elles doivent obligatoirement recevoir leurs diplômes aujourd'hui. Vous savez nous avons deux sortes de formations ici. Il ya la formation rapide qui consiste à faire une formation qui s'étend de un à six mois. Alors celle de normale elle c'est un an 6 mois et une formation de longue durée allant jusqu' à deux ou trois ans. Donc aujourd'hui nous faisons la remise des diplômes à celles qui ont suivi cette formation rapide ici. Parce qu'elles ont fini, je dois les libérer aujourd'hui, elles peuvent travailler pour elles et créer leurs propres salons afin qu'elles soient autonomes.Parce que la femme ne doit pas compter seulement que sur son mari tu peux faire quelque chose pour toi même".
En outre, elle a précisé que les étudiants ont suivi plusieurs modules de formation dont entre autres « maquillage, coiffure mariée, coiffure traditionnelle, confection perruque, pédicure, manucure, attaché de foulards, tresse et tissage,
etc. Et je suis sûr qu'elles n'auront aucun problème pour travailler ailleurs non seulement pour elles mais aussi comme employées ailleurs », at-elle dit. Pour finir
, Mme Fatoumata Bangoura la PDG a lancé un message aux autorités pour solliciter de l'aide afin de trouver un endroit digne de nom, pour lui permettre d'élargir son centre de formation.
« Ce que je fais c'est pour aider le gouvernement guinéen à autonomiser les femmes, parce qu'il ya certaines jeunes filles ici je suis allée la récupérer dans les bars, ou dans d'autres maquis, et dans les motels qui ont perdu espoir. Je les amène ici pour suivre la formation, les prendre en charge pour qu'elles puissent faire quelque chose dans leur vie. Elles sont nombreuses ici mais on n'a pas de place, certains travaillent dehors, car c'est restreint. Il faut que le gouvernement ou des personnes de bonnes volontés nous indiquent avoir la place afin qu'on quitte ici. Je veux élargir mon centre mais pas de place. Et le mois prochain je vais rentrer aux marchés, chercher les jeunes filles dans les marchés et autres pièces pour leur donner de formation. Celles qui veulent étudier vont partir de l'école à ma charge,

Au nom des récipiendaires, Mayenne Souaré à féliciter les formateurs et a invité les autres également à faire comme elle.
« Aujourd'hui je suis sans mot. Parce que je suis utile maintenant, car la femme doit avoir un métier il ne faut pas que tu portes ta banque sur ton mari c'est à dire toi tu ne fais rien sauf ton mari. Non, toi aussi, il faut faire quelque chose c'est ce qui m'a poussé à venir apprendre ce métier là ici. Donc je ne fais que remercier mes formateurs et formatrices ici et j'ai bien appris donc je peux ouvrir pour moi aussi inchallah".
Eu respect à la maîtrise parfaite des disciplines et modules par les étudiantes et leurs bonnes conduites durant leurs cursus de formation, les étudiantes sortantes du groupe ont obtenu des mentions excellentes,
A l'image d'autres pays de la sous-région ouest africaine, le gouvernement guinéen et les partenaires engagés dans l'autonomisation des femmes devraient s'impliquer largement auprès du centre de formation la « H. Beauté », afin de les qualifier davantage. les femmes guinéennes. Car comme on le dit souvent, soutenir la femme, c'est soutenir toute la famille.
Ibrahima Kamara et CL
656898121