Après plusieurs années dans la musique traditionnelle africaine, le jeune artiste Mohamed Lamine Kourouma communément appelé " Lonkassia" a décidé de se lancer dans l’écriture.
C'est après plusieurs années d'inspiration aux auteurs africains, ( Cheikh Anta Diop, Camara Laye, Cheikh Hamidou Kan, ) que le jeune Mohamed Lamine Kourouma a commencé à écrire des ouvrages au bord de la mer à Conakry où il passait tout son temps à lire.
Ce Vendredi fraîchement rentrée de la France, il a dédicacé trois ouvrages dont entre autres : (Taali, les yeux dans le miroir, Taali, les contes d'Afrique noire et le 3ème Taali, récits allégoriques et initiatiques).
Dans ses explications détaillées, l'auteur jeune entouré de ses amis, sa famille, et quelques artistes traditionnels, donne les raisons qui l’ont poussé à écrire ces trois romans.
« Ce sont des livres qui sont inspirés par la poésie orale, les chants. Je parle principalement de la littérature orale que j'ai essayé de valoriser et de montrer nettement que la littérature orale est le meilleur outil d'investigation pour nous qui veut réhabiliter les langues africaines mais aussi restaurer nos valeurs sociales. Donc je m'intéresse à la tradition ma vocation est vraiment de la mettre en valeur. Donc dans ces livres j'ai abordé d'autres thématiques notamment les chants. Parce que je m'inspire beaucoup de musique j'écoute beaucoup la musique et au-delà il y a des questions auxquelles je m'intéresse comme la circoncision qui est déjà vraiment la base pour l'initiation à la tradition africaine, et aussi des chants. Et je me suis inspirée beaucoup de contes traditionnels que nous avions chez nous sauf qu'à la différence j'ai essayé de les débarrasser du contenu extérieur. C'est vrai que j'écris en français je parle français c'est vrai on a est victime aujourd'hui mais moi ma vocation c'est d'amener les gens à s'orienter vers ce que nous avons en commun. Et la chose qu'on a en commune, c’est notre tradition c'est sont nos langues qui sont fondamentalement pareil partout en Afrique. Donc à travers ces ouvrages j'appelle donc les gens à une conscientisation, à un rappel à la restauration de la mémoire historique africaine ».
Par ailleurs, il a fait savoir « la chance que j'ai eu c’est que je pu découvrir des gens comme Cheikh Anta Diop, des gens comme Théophile Obenga qui m'ont ouvert la voie j'étais encore en Guinée j'ai passais plein temps au bord de la mer en train de les lires et grâce à eux je me suis inscrite dans cette lignée et je voudrais bien m'inscrire dans cette continuité d'écrire et d'aider les gens à découvrir des choses que j'ai pu découvrir de ma petite expérience à travers aussi mes petites lecture ».
Interrogé sur le contenu de ces ouvrages, l'auteur à préciser qu'en ce terme « fondamentalement le message reste la même dans les trois ouvrages. Mais la particularité avec celui-ci, (Taali ) il est chantant je lui ait écrit, comme je l'entends. Dans ce livre, j'ai essayé de valoriser la femme africaine, il ya un poème que j'ai dédié à la mère. C'est pour la femme africaine en générale parce que, rien ne vaut la maman et on est dans une société africaine où notre culture est basé sur le matriarcat. Et ce qui fait que notre société ne peut avancer si la femme n'est pas responsabilisée. Donc, je présente la mère comme étant la créatrice de l'humanité, la chose la plus divine la plus concrètes qu'on peut l'avoir. Sachant que l'humanité à débuter ici en Afrique et quand on parle de femmes il faut déjà parler de la femme africaine. Donc ça été un hommage et au-delà de ça il ya toujours des contes, d'enfants, j'ai eu à découvrir j'ai eu réécrire à ma façon, et j'ai beaucoup parlé de musique dans cet ouvrage parce que pour moi la musique la poésie rationnelle qui rythme la parole donne naissance au son et silence ».
Ibrahima Sory Camara
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